Coucou ! Désolé pour le contre-temps dans le post de ce message, nous avons été plutôt busy busy chez Marie ces derniers temps.
Reprenons là où nous en étions: Darwin. Après ce périple en terres du milieu, nous atterrissons au nord du "northern territory" dans une région que l'on appelle le "top end" de l'australie. Le climat est totalement différent de celui d'Alice Spring. Içi c'est un climat sub-tropical, en gros il n'y a que deux saisons: la saison humide et la saison sèche. Nous sommes tombés dans la fin de la première avec une température qui peux facilement avoisiner les 40°C en journée pour redescendre entre 20°C et 30°C dans la nuit. En gros il fait vraiment très chaud et l'humidité de l'air apporte une ton étouffant à l'ambiance.
Au passage j'en profite pour vous communiquer les chiffres concernant les populations: Darwin compte environ 127 000 habitants, alors que le Northern territory en compte 230 000. Quand on voit la taille de ce territoire (1,5 million de km²), soit environ entre deux et trois fois la surface de la France, on peux comprendre, pourquoi on qualifie ce territoire de vide !
Darwin airport
La carte du parcours (1000km environs)
Pendant la saison humide, des torrents d'eau se déversent sur la région de Darwin et en particulier sur la plaine où se situe le parc du Kakadu. Du coup la plupart des routes sont inondées et les crocodiles infestent les cours d'eau. Il est alors fortement conseillé d'éviter d'approcher les cours d'eau, les marais et autres points d'eau. En réalité seuls les crocodiles d'eau de mer sont réellement dangereux, les crocodiles d'eau douce se contentent de bouffer les petits poissons. Mais après la saison des pluies, le niveau d'eau monte tellement que les deux espèces se mélangent. Les Rangers font le tri une fois que l'eau à baissé. Comment ? Ils déposent une patte de cochon dans le trou d'eau qu'il souhaitent tester, ils reviennent quelques jours plus tard, si cette dernière est toujours là c'est bon, sinon, il y a un croco dans les parages !!
La première nuit a sans doute été la plus éprouvante. Nous sommes arrivé dans un camping magnifique, de l'espace, de l'herbe verte et grasse à perte de vue et cerise sur le gâteau: des wallabies sauvages sautillant dans ce lieu quasi-paradisiaque.
Marie River Park
C'était un peu trop beau pour être suffisamment réel. Dès la tombée de la nuit (6h30), des centaines de milliers d'insectes ont littéralement envahi le "camp kitchen" où nous étions, en quelques dizaines de minutes, le sol et les surfaces se couvraient peu à peu d'insectes mourants. Ajoutez la chaleur étouffante et l'absence de courant d'air et vous avez de quoi passer une bonne soirée...
Le lendemain, nous étions en route pour le Kakadou.
Les peintures aborigènes de la Nourlangie
Le soir, nouveau camping mais cette fois il y a des moustiquaires dans la cuisine même si elles sont un peu trouées, ça fait une sacrée différence.
Le jour d'après nous nous engageons sur l'une des plus belles balades du parc du Kakadu. Cependant, la chaleur nous oblige à démarrer très tôt. Au départ, il est 6h30 il fait déjà 22°C. Quand nous l'avons terminé, à 11h il faisait 35°C.
Quand les brouettes se prennent pour des ponts.
Et fort heureusement, le camping possède une piscine ...
L'aprèm se fait au frais dans le centre culturel aborigène
Si le calendrier "australiens" ne compte que deux saisons, le calendrier aborigènes en compte 6
De l'eau, des marécages, mais pas de crocos, tant-pis, c'est peut-être mieux ainsi !!
Nous voilà partis pour le Litchfield park, après une dernière nuit riche en moustiques.
Les termitières cathédrales
Une marche pour se rafraichir l'après-midi...
Içi, pas de crocos et c'est baignade obligatoire
Florence falls
Vue d'en haut.
Et un nouveau camping.
Wangi falls track
Buley Rockhole track
un dingo
La méthode abrigène certifiée depuis plus de 20 000 ans pour entretenir son jardin en australie.
Vous attendez que l'herbe au sol soit bien sèche et que la température de l'air ne soit pas trop élevée...
Vous mettez le feu...
Et voilà, votre jardin est désherbé !!
Oui, cela peu sembler un peu étrange, mais les aborigènes pratiquent cette technique de la terre brûlée depuis des milliers d'années pour plusieurs raisons. La sécheresse provoque naturellement des feux de forets, mais lorsque la terre est déjà brûlée, cela limite grandement leur propagation. Il est d'ailleurs plus facile de gérer plusieurs "petits" feu quand les conditions climatiques sont favorables (absence de vent, faible température, humidité de l'air/du sol élevée... etc) qu'un grand qui se déclenche généralement par temps sec et qui peu s'avérer incontrôlable s'il n'est pas rapidement pris en charge. Les dictons "mieux vaut prévenir que guérir" et "soigner le mal par le mal" sont dans ce cas très révélateur. De plus, les animaux peuvent s'échapper facilement lorsque ces feux de contrôles sont allumés, ce qui n'est pas le cas lorsqu'un feu de source naturelle se déclenche. Enfin, les études montrent que la faune et la flores ont évoluées avec ce système et qu'elle en dépendent à présent. Plusieurs espèces d'arbres, montrent des résistances élevée au feu, d'autres ont besoin de brûler pour assurer leur descendance....
De retour à Darwin, nous y passons une journée, après les expos d'oeuvres d'arts, la bière s'impose.
Dans un pub à Darwin
Le port
La belotes avec 35°C sans courant d'air.
Nous passons la dernière matinée avant que Xavier et Brigitte ne reprennent l'avion dans le jardin botanique
Le "scarecrow" du potager
Les jeux pour enfants, à l'ombre du bananier.
La dernière photo de groupe avant le départ