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Encore en retard mais jamais trop tard voilà le dernier post.

Ayant réservé le billet de retour Sydney-Paris avant de savoir que nous allions en Nouvelle-Calédonie, nous avions 2 jours à passer sur Sydney. Nous y avons réglé les problèmes administratifs et la dépense de nos derniers dollars dans les emplettes de dernière minute.

Le backpacker mais dans un autre quartier que Sydney, celui-ci était vraiment mieux que le Brado's.

Repas sushi

L'attente pour la navette de l'aeroport.

Avant l'embarquement du 1er avion, le vol durera 10h et nous arriverons à Shanghai.

Ce vol final ne pouvait évidement pas se terminer tranquillement, il a fallut que notre vol Shanghai-Paris soit annulé au dernier moment. Charlotte avec le stress et la fatigue en pleurait dans l'aéroport chinois. Mais tout est bien qui finit bien, la compagnie nous a offert l'hôtel et le petit-déjeuner qui va avec. Enfin la nuit fut courte puisqu'elle ne dura que 3h dans cet hôtel mais nous avons pu nous laver.

6h du matin petit dèj' salé !

Le reste s'est passé sans encombre, Jacky, le père de Charlotte nous attendait à l'aéroport... et nous avons passé une agréable semaine sur Paris !!

A très bientôt, nous sommes pressés de vous revoir tous !!!

Voilà notre voyage s'achève. Nous écrivons en direct de l'aéroport Sydney, dans l'attente de l'avion qui nous emmènera sur Paris.

Voilà quelques photos sur les derniers moments passé à Nouméa...

L'aquarium

le poisson clown

Le tricot rayé

 le requin blanc

le nautilus

L'ascension du Mont Dore.

Le Ouen Toro

Le parc de la rivière bleue.

Le houp géant

Un auccaria dans le houp !

Le maquis minier

Notre fête de la musique.

Détente à la plage sur la plage de l'anse Vata

La randonnée de la baie de Prony

Et voilà, Marie-Annick et Agnès s'en sont retourné en France. De son côté, Elisabeth reprend le travail. C'est triste mais c'est ainsi !

Quant à nous, nous avons le loisir de découvrir Nouméa et ses environs belles plages.

Au final, nous sommes resté une semaine de plus que prévu chez Elisabeth, nous avons eu la chance de pouvoir reporter la date de retour sur Sydney du 18 au 28 juin.

Kouéndou beach

Le Parc Forestier

Le Kagou, emblématique de la Nouvelle-Calédonie

La  roussette.

Les bavards

Et tous les autres

Le Ouen Toro

Une soirée sushi

L'Île aux Canards

Ce bout de terre qui qui sort à peine de l'eau se situe à 900m de l'Anse Vata, pour y aller il faut prendre le "taxi boat" un navire à fond de cale en verre.

Si le tour de l'île n'est pas des plus passionnant (10 minutes), la randonnée palmée fut un grand moment de plaisir. La grâce de la marée montante combinée à la fraîcheur du matin et soutenue par un vent d'Ouest (apparement peu courant à Nouméa selon les dires des connaisseurs) nous ont donné une visibilité dans l'eau plutôt rare pour cette époque de l'année et vue sur une quantité impressionnantes de poissons, coraux et algues marines.

En revanche, Benjamin a chèrement payé ce plaisir marin. Une sévère otite lui a ainsi interdit toutes sorties futures en eau salée pour le reste du séjour.

La suite, très bientôt...

Peu après notre périple sur la "grande terre", nous prenons 1 journée pour les préparatifs d'une seconde excursion en Nouvelle-Calédonie mais cette fois: à destination de l'île des Pins !

A bord du Betico, c'est 3h de mer mouvementée qui nous attendaient. Nous avons appris plus tard que la houle ne provenait pas tant des vagues que du bateau apparemment mal conçu pour ce genre de courants. Ainsi les habitants l'ont rebaptisé (non sans humour) : le Vomicho... On vous laisse imaginer l'ambiance à bord.

Tout c'est bien passé pour Elisabeth et pour Agnès qui a dormi

L'air frais du pont fût en revanche nécessaire à Charlotte...

...et à Marie-Annick.

Le gîte.

La baie de Kanuméra

Le 1er bain dans cette eau turquoise. Et même la mamie qui à peur de l'eau s'y mouille.

Cocktails de fruits et bière. On ne se refuse rien !

Balade en Pirogue

La forêt humide de Nouvelle-Calédonie

Lorsque la mer couvre le chemin, Agnès apprend la marche aquatique

La piscine de mer naturelle...

Les crabes violonistes pullulent à marée basse. Difficile à photographier, ils se planquent dans des trous dès qu'ils perçoivent notre présence.

La Baie St Maurice

La vue du Mont N'ga, ce sommet qui veille sur la tranquilité de l'île

Pour le retour, le Betico ayant un problème d'ordre mécanique, nous avons été "rapatriés" en avion sur Nouméa. Et 20 minutes de vol contre 3h de bateau, on était plutôt preneur.

Deux semaines plus tôt nous voilà arrivé à Nouméa après une journée avion, attente et course poursuites avec les baggages dans l'aéroport de Sydney. Elisabeth nous attendait avec ses colliers de fleurs...

Nous étions prêt à prendre Marie-Annick et Agnès par surprise !!

Après un moment d'incompréhension, la surprise fait place à la célebration.

Dès le lendemain, le beau temps et la température ambiante de 25° appellent la plage.

Les baggages à peine défait, nous voilà déjà prèt à embarquer pour une nouvelle aventure.

Nous disposons d'une semaine pour faire le tour de la grande terre.

Lorsque l'on compare la taille de l'Australie à celle de la Nouvelle Calédonie, on se dit: "pfou, ce road trip, ça va être tranquille! En quelque heures on est dans le nord ", eh bien non ! Les routes de la brousse Calédonienne ne sont pas vraiment adaptées à une conduite souple et rapide, les virages et les nids de poules vous obligent à rouler entre 50km/h et 70km/h !

Voiçi un apperçu en photos de ce que nous avons vécus.

Sarraméa

La ballade du "trou feuillet"

 La route aux 500 virages

Après la pluie, le beau-temps.

Poindimié et ses environs

 L'hotel de Hièghène

L'excursion en kayak

Les moments de détente

Le baptème de plongée

 La poule de Hiègene

Un étal de fruits en terre Kanake

Le principe est simple : les prix sont écrits à même le fruit, un bol fait office de tiroir caisse, personne n'est là pour tenir le bouiboui. C'est inhabituels pour nous occidentaux, mais après tout pourquoi pas ?

Poum et l'extrème pointe nord de la Nouvelle Calédonie

Le gite de Poingame

Des chevaux sauvages peu craintifs

Les marais salants.

Le Niaouli, célèbre pour l'huile essentielle qu'on en tire

Le gite de Pouébo

La cascade de Tao

Bourail.

Les soirées tarot avec la mamy.

 Voilà les derniers instants passés chez Marie. C'est avec émotion que nous l'avons quittée le 16 mai, après 2 mois passés chez elle.

Notre destination ? La Nouvelle Calédonie !! Eh oui, si on bossait comme des ### à trier des brosses à dents, galèrer dans les p'tits boulots en plus du helpX, c'était pas pour mettre de côté. Depuis qu'Elisabeth était en Nouvelle Calédonie, on avait pour projet d'aller la voir. Mais puisque la Mamie Sourice et Marie-Annick venaient pour tout le mois de mai. Nous avons décidé de taire la nouvelle pour leur faire la surprise. Évidemment Elisabeth était dans la combine. Mais, tout ça c'est une autre histoire...

Le Bibbulmun track

De retour de Darwin, nous retrouvons Marie, qui nous aide à préparer une excursion sur le Bibbulmun track, une randonnée épique de 961km (environ 6-8 semaines de marche) qui prend ses sources à Kalamunda (à 5km de Lesmurdie où nous étions) et se termine à Albany. Bon évidement, on n'a pas tout fait: 35km en 3 jours avec 15kg de sac à dos chacun c'était un bon début pour les marcheurs en herbes que nous sommes.

Le Bibbulmun track

On y trouve des refuges tous les 15 km environ, les citernes d'eau de pluie restent la seule denrée disponible sur le chemin.

Toute la partie supérieure du Bibbulmun track est totalement interdite d'accès aux voitures et aux 2 roues. Une maladie qui ravage la forêt: la Dieback Disease est un champignon qui parasite et détruit toute forme de végétation. Eh oui, l'écosystème Australien est vraiment fragile: au début du 20ème siècle l'introduction des lapins a provoqué des ravages dans les récoltes australiennes. Pour remédier à ces invasion massives du rongeur européen, ils ont introduit les renards. Résultats, les deux espèces ont proliféré comme pas permis jusqu'à la construction de la fameuse rabbit proof fence qui limita leur invasion du territoire austral. Cependant, les renards ne se nourrissent pas que de lapins mais aussi d'espèces natives d'Australie comme les bandicoot. Or le bandicoot mange des insectes qui eux mangent des feuilles. Ainsi la baisse de population de bandicoot (et d'oiseau du bush) favorise la prolifération d'insectes, conséquence: les arbres n'ont plus de feuilles et sont nettement moins résistants au Dieback Disease. On entre alors dans un cercle vicieux qui s'auto-renforce, etc etc...

Tout était bien organisé, Marie venait nous récupérer deux jours plus tard, sur Albany Highway, on avait de la bouffe déshydratée, tout le matos de camping, et des brownies en quantité. Malheureusement, nous avions un petit problème de batterie, du coup le choix des photos était limité.

Le départ: Brookton Highway

Pour cette première journée, nous avions 7 km à faire. Mais voilà, en partant à 9h le matin, nous étions au refuge à 11h, nous ne pensions pas arriver si tôt! Comme nous ne pouvions pas continuer à marcher après ce 1er refuge nous avons passé une après-midi tranquille. Un super feu de camp pour la tombée de la nuit accompagné d'un ciel étoilé et d'un morceau de brownie, c'était le pied. Pour la deuxième journée, ça l'était déjà un peu moins: après 16kms dans les pattes et des chaussures de mauvaise qualité, Ben avait des ampoules sur tous les doigts de pieds, Charlotte c'était le dos qui faisait mal.

Le refuge

On a fini un peu sur les rotules, mais le jeu en valait la chandelle. Hic pour le retour avec Marie: à 17h elle n'était toujours pas au point de rendez-vous avec 2h de retard. Manque de bol, le téléphone ne captait pas alors, pour ne pas être pris par la nuit tombante on s'est fait ramener en stop à 10kms de Lesmurdie. De là nous avons pu joindre Marie qui s'était totalement perdue sur la route et nous attendait ... 100km trop loin. Enfin, tout est bien qui finit bien, elle s'est fait une sacrée frayeur.

The tiling work

De retour chez Marie, après un temps de récupération, on ré-attaque le carrelage pour faire le couloir et sa chambre.

Les préparatifs du couloir

De la chambre

La pose

Le joint

L'épouvantail

Dans le même temps s'opérait le Harvest Festival, festival de la récolte du coin, dans lequel était organisé un concours du plus bel épouvantail.

Charlotte, Seb et Marie se sont motivés pour faire le "scarecrow in love"

Le 1er prix du jury était de 5OO$ et le 1er prix du public était de 3OO$, cet épouvantail a reçu le prix du public !!!

La ferme de Jo

 Le tour de (l'immense) propriété en 4x4 avant la tombée de la nuit.

L'apéro

Jo est en pleine forme

Et marie aussi

Le matin

La chorale du lundi soir

L'ambiance est décontractée

Soirée Musique irlandaise

Plutôt une tentative qu'une réelle participation, il y avait trop longtemps que je n'avais pas joué.

Atelier bricolage/bijoux pour Charlotte

Coucou ! Désolé pour le contre-temps dans le post de ce message, nous avons été plutôt busy busy chez Marie ces derniers temps.

Reprenons là où nous en étions: Darwin. Après ce périple en terres du milieu, nous atterrissons au nord du "northern territory" dans une région que l'on appelle le "top end" de l'australie. Le climat est totalement différent de celui d'Alice Spring. Içi c'est un climat sub-tropical, en gros il n'y a que deux saisons: la saison humide et la saison sèche. Nous sommes tombés dans la fin de la première avec une température qui peux facilement avoisiner les 40°C en journée pour redescendre entre 20°C et 30°C dans la nuit. En gros il fait vraiment très chaud et l'humidité de l'air apporte une ton étouffant à l'ambiance.

Au passage j'en profite pour vous communiquer les chiffres concernant les populations: Darwin compte environ 127 000 habitants, alors que le Northern territory en compte 230 000. Quand on voit la taille de ce territoire (1,5 million de km²), soit environ entre deux et trois fois la surface de la France, on peux comprendre, pourquoi on qualifie ce territoire de vide !

Darwin airport

La carte du parcours (1000km environs)

Pendant la saison humide, des torrents d'eau se déversent sur la région de Darwin et en particulier sur la plaine où se situe le parc du Kakadu. Du coup la plupart des routes sont inondées et les crocodiles infestent les cours d'eau. Il est alors fortement conseillé d'éviter d'approcher les cours d'eau, les marais et autres points d'eau. En réalité seuls les crocodiles d'eau de mer sont réellement dangereux, les crocodiles d'eau douce se contentent de bouffer les petits poissons. Mais après la saison des pluies, le niveau d'eau monte tellement que les deux espèces se mélangent. Les Rangers font le tri une fois que l'eau à baissé. Comment ? Ils déposent une patte de cochon dans le trou d'eau qu'il souhaitent tester, ils reviennent quelques jours plus tard, si cette dernière est toujours là c'est bon, sinon, il y a un croco dans les parages !!

La première nuit a sans doute été la plus éprouvante. Nous sommes arrivé dans un camping magnifique, de l'espace, de l'herbe verte et grasse à perte de vue et cerise sur le gâteau: des wallabies sauvages sautillant dans ce lieu quasi-paradisiaque.

Marie River Park

C'était un peu trop beau pour être suffisamment réel. Dès la tombée de la nuit (6h30), des centaines de milliers d'insectes ont littéralement envahi le "camp kitchen" où nous étions, en quelques dizaines de minutes, le sol et les surfaces se couvraient peu à peu d'insectes mourants. Ajoutez la chaleur étouffante et l'absence de courant d'air et vous avez de quoi passer une bonne soirée...

 Le lendemain, nous étions en route pour le Kakadou.

Les peintures aborigènes de la Nourlangie

Le soir, nouveau camping mais cette fois il y a des moustiquaires dans la cuisine même si elles sont un peu trouées, ça fait une sacrée différence.

Le jour d'après nous nous engageons sur l'une des plus belles balades du parc du Kakadu. Cependant, la chaleur nous oblige à démarrer très tôt. Au départ, il est 6h30 il fait déjà 22°C. Quand nous l'avons terminé, à 11h il faisait 35°C.

Quand les brouettes se prennent pour des ponts.

Et fort heureusement, le camping possède une piscine ...

L'aprèm se fait au frais dans le centre culturel aborigène

Si le calendrier "australiens" ne compte que deux saisons, le calendrier aborigènes en compte 6

De l'eau, des marécages, mais pas de crocos, tant-pis, c'est peut-être mieux ainsi !!

Nous voilà partis pour le Litchfield park, après une dernière nuit riche en moustiques.

Les termitières cathédrales

 Une marche pour se rafraichir l'après-midi...

Içi, pas de crocos et c'est baignade obligatoire

Florence falls

Vue d'en haut.

 Et un nouveau camping.

Wangi falls track

Buley Rockhole track

un dingo

La méthode abrigène certifiée depuis plus de 20 000 ans pour entretenir son jardin en australie.

Vous attendez que l'herbe au sol soit bien sèche et que la température de l'air ne soit pas trop élevée...

Vous mettez le feu...

Et voilà, votre jardin est désherbé !!

Oui, cela peu sembler un peu étrange, mais les aborigènes pratiquent cette technique de la terre brûlée depuis des milliers d'années pour plusieurs raisons. La sécheresse provoque naturellement des feux de forets, mais lorsque la terre est déjà brûlée, cela limite grandement leur propagation. Il est d'ailleurs plus facile de gérer plusieurs "petits" feu quand les conditions climatiques sont favorables (absence de vent, faible température, humidité de l'air/du sol élevée... etc) qu'un grand qui se déclenche généralement par temps sec et qui peu s'avérer incontrôlable s'il n'est pas rapidement pris en charge. Les dictons "mieux vaut prévenir que guérir" et "soigner le mal par le mal" sont dans ce cas très révélateur. De plus, les animaux peuvent s'échapper facilement lorsque ces feux de contrôles sont allumés, ce qui n'est pas le cas lorsqu'un feu de source naturelle se déclenche. Enfin, les études montrent que la faune et la flores ont évoluées avec ce système et qu'elle en dépendent à présent. Plusieurs espèces d'arbres, montrent des résistances élevée au feu, d'autres ont besoin de brûler pour assurer leur descendance....

De retour à Darwin, nous y passons une journée, après les expos d'oeuvres d'arts, la bière s'impose.

Dans un pub à Darwin

Le port

La belotes avec 35°C sans courant d'air.

Nous passons la dernière matinée avant que Xavier et Brigitte ne reprennent l'avion dans le jardin botanique

Le "scarecrow" du potager

Les jeux pour enfants, à l'ombre du bananier.

La dernière photo de groupe avant le départ

Ces deux dernières semaines ont été riches en découvertes. Nous les avons partagées avec les parents de Benjamin dans le Northern Territory. Pour les australiens, cet état est synonyme de ce qu'on appelle l'Outback, mot qui ne possède pas d'équivalent français. "Campagne profonde"," terre isolée", "indomptée", "mal connue du monde occidental", approchent en signification le sens de l'Outback.

Pour info, suite à une longue histoire de luttes pour leur droits, depuis 1976, près de la moitié de ce territoire appartient aux peuples Aborigènes. Il est interdit à quiconque de circuler sans permis sur ces terres, permis délivré par des conseils territoriaux, eux mêmes sous contrôle direct des Aborigènes. Une exeption est faite pour les routes principales et les parcs nationaux les plus visités comme Uluru-Kata-Tjuta et le Kakadu. Ainsi, les droits d'entrées que les touristes payent pour rentrer dans ces lieux sont entièrement reversés à ces peuples.

Nous disposions donc d'une semaine à Alice Spring et d'une autre à Darwin. La première partie de ce périple en photo donc...

Le centre rouge de l'Australie s'offre à nous. Après avoir dormis dans un backpacker miteux, rendez-vous à l'aéroport Xavier et Brigitte.

Arrivée dans l'aéroport d'Alice Spring

Nous montons dans la voiture de location, 4x4 oblige, l'état des routes de l'Outback n'étant pas toujours très sympa.

1500km nous attendaient.

Nous nous engageons rapidement sur la route pour atteindre notre première destionation: Ormiston Gorge.

Repas à la lampe frontale.

Le lendemain on attaque le Pound Walk, une randonnée  de 8km dans ces belles vallées.

Nous ne sommes pas seuls, après nous les mouches !!

Presque arrivés, nous avons deux choix possibles: rebrousser chemin après 2h30 de marche ou franchir une rivière sans maillot de bain !! Le choix est vite pris.

Ouf! Les habits sèchent vite, et puis, c'était pas si dur !!!

L'après-midi nous reprenons la route, cette fois pour King's Canyon. Nous revoilà partis pour 150km sur terre battue dans l'Outback. Après avoir dormis dans un camping aux prix scandaleux, nous sommes prêts pour découvrir les falaises du King's Canyon.

The Garden of Eden, foret luxuriante entourant la piscine naturelle retenue par la roche.

Encore une fois, le peu de temps dont nous disposons nous force à repartir. Nous arrivons dans la soirée au camping de Yulara. Sur ce trajet nous avons pu apprécier la vue du géant rocheux qu'est l'Uluru (Ayers Rock). Les Anangou, propriétaires ancestraux de ces terres sacrées, sont redevenus les propriétaires officiels du parc qu'ils louent aux autorités Australiennes. 

Avec 3,6 km de long et 348 m de hauteur, c'est un bon morceau !!

Il y a enfin du résau !!

 Au petit matin, on se lance pour le tour du rocher (10 km). Sur certaines sections de la randonnées les photographies sont interdites.

Chenilles en vadrouille !

Cette fois les mouches n'ont qu'à bien se tenir, si on a l'air con, cette mini-burka est bien pratique. Enfin, tout dépend du point de vue.

Le soleil a probablement rendez-vous avec la lune, mais il fait rougir l'Uluru pour la tombée de la nuit. Quel Roméo ce soleil.

Kata-Tjuta (Monts Olgas), est un regroupement de rochers géants faits de la même trempe que leur voisin Uluru. Les Anangus racontent que ces monts sont des restes de géants transformés en pierre. Le plus haut fait 546 m et dépasse Uluru d'environ 200m. Nous voilà partis pour une autre matinée de randonnée dans la Valley of the Winds (Vallée des vents). Et elle porte bien son nom, c'est moi qui vous l'dit !

Kata-Tjuta

Malheureusement, les bonnes choses ont une fin, nous repartons le lendemain matin, direction Alice Spring.

On a beau être en plein désert, il fait pas chaud dans c'pays.

Le "G'day mate tourist park", camping d'Alice Spring.

Au revoir Alice, à nous Darwin ...

Après ces 4 jours passés chez Jo et Peter, nous voilà arrivés chez Marie qui avait eu le temps de nous préparer la chambre.

Nous sommes restés environ 1 mois chez elle. Marie est une voyageuse, elle a parcouru la France, l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne en vélo pendant 3 ans quand elle était jeune. Du coup, elle ne voulait pas qu'on bosse trop chez elle, pour qu'on puisse visiter le coin. Ne voulant pas abuser de son hospitalité, il a quand même fallu qu'on bataille avec elle pour qu'on travaille chez elle. Ah, c'est dur la vie parfois !

(De droite à gauche) Marie, son fils Sebastien et Christopher, le cousin de Seb.

Voilà la grande maison.

Une rivière traverse le jardin, très utile quand il fait très chaud, puisque cette eau est vraiment très froide.

L'atelier d'art où Marie donne des cours d'art craft (art plastique) le mercredi et samedi après-midi, à des enfants agés de 5 à 13ans. Et moi, (Charlotte) j'aide Marie le mercredi et m'occupe de l'Atelier peinture.

La peinture dans le jardin c'est chouette.

Le garage et l'atelier de bricolage. Marie a vraiment une grande maison et n'a pas beaucoup de temps, du coup certaines pièces de la maison comme celles-ci ne sont pas très bien rangées. Et il faut dire que l'organisation matérielle n''est pas son point fort.

Le salon, salle à manger et la cuisine. Une belle contrebasse et un vieux piano allemand mal accordé avec des touches cassées meublent la pièce.

Le premier travail qu'on a proposé à Marie, c'est la pose du carrelage de la salle de bains. En fait cela faisait 6 mois qu'elle voulait le faire, mais elle n'avait jamais eu le temps de démarrer le boulot. C'est ainsi que j'ai appris à Ben la pose du carrelage et maintenant nous sommes une équipe de choc !!!

Mon nouveau travail, c'est le panneau extérieur tout moche que Marie avait prévu de décorer. Je vais faire une mosaïque géante dessus. Encore faut-il qu'il y ait suffisamment de carreaux de couleurs...

Entre temps, grâce à Jo, nous avons pu travailler et faire quelques vendanges. Eh, oui, le temps des brosses à dents étant fini, il fallait bien faire autre chose.

Mais entre les coups, il faut bien se détendre un peu...

La caisse à savon

L'exposition d'art contemporain à Cottesloe.

Les randonnées du coin.

Lesmurdie national park

60 foot tracks

Coucher de soleil à Lesmurdie

Il se trouve que Marie loue le dessous de sa maison à un couple de français (eh oui, beaucoup de français partout en Australie, on commence à s'y faire: nous ne sommes pas seuls...). Ca fait 3ans qu'ils sont partis en voyage, ils entamment leur 6ème mois en Australie et comptent rester un moment à Lesmurdie. Il nous arrive d'aller toquer à leur porte et parfois de boire un coup, et des fois c'est dur le lendemain.

Julien et Lili.

Au sud de Perth se trouve un bout de caillou nommé Penguin Island. Il parait qu'on peux y voir des pingouins sauvages. Nous avons tenté notre chance. Malheureusement, pour nous ce n'était pas le bon moment, puisqu'en avril, c'est la période de reproduction, alors on se doute qu'ils vont pas faire ça au grand jour !!

Penguin Island

Départ pour l'île (on va prendre un ferry).

Un lion de mer dormait sur des algues.

Puis nous avons vu les "penguins" mais au centre de découverte situé sur l'île. Bon ceux là sont en captivité, certes. La dame qui leur donnait à manger prétendait que ceux-là ne pourraient jamais retourner dans leur milieu naturel. Lorsqu'ils ont tenté de nourrir ces pingouins avec des poissons vivants, il se trouve qu'ils en avaient une peur bleue et fuyaient leurs proies.

la plage

le "kings lizard"

les mouettes coiffées à la punk !!

Et juste avant de retourner sur le continent, on s'est aperçu que des fientes d'oiseaux jonchaient la traverse qui nous emmenait au bateau !!! MERCI LES MOUETTES !!!

Nous voilà de retour sur le blog !! Bé oui, on a été pas mal pris ces temps-ci. Laissez-nous vous narrer notre épopée.

Bon, il y a un peut plus d'un mois, nous étions plus ou moins coincés à Chidlow chez Bill et Denise pour plusieurs raisons. La première c'est que nous commencions à être un peu sur les réserves d'argent, disons qu'on commençait à taper dans "la caisse de secours". Le helpX se présentait donc à nous de manière quasi systématique. La deuxième raison était fournie par le mauvais sort ("bad jinx") qui semblait être tombé sur nous: aucune famille d'helpX où woofing n'était prête à nous accueillir dans les plus brefs délais (rappelez-vous, on passait un sale moment chez Bill et Denise). Enfin, l'ironie du sort nous apporte la troisième, on avait trouvé un job à mi-temps dans un resto pour laver la vaisselle, ce s'accordait avec le helX où nous étions. Le plan un peu parfait pour mettre de l'argent de côté rapidement.

Après cette deuxième semaine "horrible" passée chez ces gens, nous hésitions vraiment entre la précarité d'un camping sauvage en bordure de ville et le fait de prolonger ce séjour étouffant chez nos hôtes "de choix" tout en sachant qu'Alex et Eli nos camarades et premiers soutiens psychologiques partaient pour Adelaide.

Cependant; le sort nous réservait bien des surprises. Au dernier moment, nous avons reçu un mail de réponse positive pour un helpX à proximité du taff que nous avions trouvé. Marie qui venait tout juste de s'inscrire sur le site voulais nous voir avant de s'engager. Les choses prenaient une tournure vraiment différente, Marie semblait (à première vue) accueillante et chaleureuse (ce qui est toujours le cas). Une prof d'art à domicile, vivant seule avec son deuxième fils dans une super grande maison en plein milieu d'une foret. Rien à voir avec ce que nous vivions à Chidlow donc.

Mais, un couac ternissait cette terre promise : Marie n'acceptait pas les fumeurs et deuxième couac: elle ne pouvait pas nous accueillir tout de suite puisqu'il fallait que la chambre de son premier fils se libère. Il déménageait et c'était visiblement le grand foutoir dans cette chambre...

Mais dans la vie comme au échecs, un désavantage peut très vite se transformer en avantage.

Couac ou pas couac, depuis ce départ en Australie, nous avions décidé d'arrêter de fumer sans vraiment y parvenir. On avais plus où moins réussi à diminuer grandement la consommation à 1 cigarette par jour pendant 2 mois, mais la puissance de cette drogue l'avait emporté sur nos volonté en période de noël. Nous avions donc à ce moment précis tous les arguments pour arrêter. Et c'est ce qui s'est passé. Nous n'avons pas refumé depuis.

Pour ce qui est du deuxième couac, Marie nous a proposé d'aller chez des amis à elle en attendant que la chambre soit libérée de son joyeux bordel. Nous étions donc partis pour 4 jours chez Jo et Peter dans le village de Pickering brook. (Aussi étrange que cela puisse nous paraître, Jo est un prénom de fille en Australie).

Mais avant d'arriver chez eux nous décidons de partir pour le grand aquarium de Perth.

Un peu plus tard, nous voilà chez Jo et Peter et ..."oh my god"... mais c'est un véritable palace qui nous attendait !!!

Vu de l'intérieur...

C'est la dépendance destinée à recevoir les invités. Peter l'a construit de ses propres mains sur un ancien marais, et qui dit marais dit grenouille. Jo et Peter ont donc baptisé cette maisonnette la "frogerie". (Bé oui, "frog" c'est "grenouille" en anglais)

et de l'extérieur...

Le lieu faisait vraiment contraste avec la caravane à lits séparés dans laquelle nous étions. Jo et Peter contrastaient aussi avec nos précédent hotes. Quel changement !!!

Voici Jo, Peter était partis quand nous avions pensé à prendre des photos, zut.

Si nous nagions dans une euphorie sans retenue, tout n'a pas fonctionné sur des roulettes: le patron du restaurant dans lequel nous étions sensés travailler s'est bien foutu de nos gueules. Le premier jour d'essais ce dernier nous a dit: "vous n'avez pas reçus mon message ? Ah, en fait ça ne commence pas tout de suite mais la semaine prochaine. Je vous rappellerai." Ce qu'il n'a d'ailleurs jamais fait.

C'est alors que l'ange gardien qui nous avais filé un coup d'pouce pour nous aider à quitter Chidlow pour ce petit bout de rêve s'est matérialisé. Lorsque Jo apprit la nouvelle elle demanda à tous les gens de sa chorale s'ils avaient un quelconque travail rémunéré à donner à un couple de français. C'est alors que tout un tas de personne nous on proposé des petits boulots.

Parmi ces boulots, nous avons du faire un des taff le plus stimulant intellectuellement parlant: du triage de brosse à dents, mais attention, pas n'importe comment: par taille et par couleur.

Eh oui, une orthodontiste avait un stock d'environ 50 000 brosses à dent, et elle voulait en faire don aux écoles défavorisées de l'outback australien.

La suite dans le prochain article...

En attendant, voilà ce que Ben à trouvé un matin dans son mug. Une "wolf-spider", dont la piqûre n'est pas mortelle mais apparemment très douloureuse. Selon Jo, cette araignée est très craintive et pour se faire piquer il aurait fallut qu'on le cherche.